Junkie-A

A Heartbreak

Mardi 28 février 2017 à 21:42

 

 

 

« What’s wrong with me ? »


Dis moi juste comment on peut en arriver à ce point-là. Je suis pas surhumaine moi. Tu t’attendais à quoi franchement ? Que je gère ? Parce que je suis forte c’est ça ? Mais moi j’arrive pas à gérer du tout. Je fais bien semblant. Vraiment bien semblant. Mais toi t’es partout. Partout bordel. Ou que j’aille. Quoique je fasse. Dans les chansons que j’écoute, dans les livres qui sont juste posés sur ma bibliothèque, dans mon ordi, dans mes amis, dans mon job, dans mon lit, dans mes souvenirs et même dans ma famille. Comment tu veux que je gère quoi que se soit quand même partir loin d’ici c’est me trouver encore plus proche de toi ? Y a quelque chose qui va pas avec moi là. Vraiment pas. Et je t’en veux tellement. Je t’en veux tellement de plus pouvoir me regarder dans un miroir sans vouloir me cracher à la gueule de honte et de dégoût. Je t’en veux de m’avoir laissée sur le bord de ta route, sans téléphone ni bagages. Je t’en veux parce que je me suis complètement perdue. Je t’en veux parce que t’as pas foutu d’airbags. T’as foutu aucune protection derrière moi. Et moi je sombre complètement. Je sais pas ou je vais et où j’ai envie d’aller. Je suis devenue complètement vide. J’ai juste la surface, un maquillage, un espèce de masque que je retire dès que je suis seule. Sauf que j’ai pas dû choisir le bon masque à ce que je vois. Parce ce qu'il ne me laisse plus aucune maîtrise de moi-même. Je suis devenue en quelque sorte l’esclave des autres. Allez, faites de moi ce que vous voulez. Je m’en tape. De toute façon, comment je peux souffrir encore plus que ce que je le fais actuellement. Prenez-moi comme vous voulez, et jetez-moi comme vous voulez. De toute façon, je ne connais que ça moi. Je connais plus que mon coeur en miette, devant ce miroir qui me renvoie une nana complètement cabossée de partout. Alors, un bleu de plus ou de moins. Ca change plus grand chose. 


 

 

Alors, oui, je t’en veux terriblement. Mais j’ai pas le droit. J’aurai dû t’en vouloir tellement bien avant. Quand tu me rendais déjà malheureuse. Parce que moi je t’ai toujours fait passer avant tout. Même avant moi. Je me suis totalement oubliée moi pendant 7 ans. Et je l’avais même pas remarqué. Et tu ne me l’avais même pas fait remarquer. Et je t’en veux pour ça. Car aujourd’hui, je n’arrive plus à vivre qu’avec moi. Alors, je mets le masque, à chaque fois que je sors. Je ferme ma porte d’entrée, je descends l’ascenseur, et dès que je mets ce putain de pieds dehors, je n’oublie pas de me couvrir ce visage qui ne se reconnaît même plus. Et je vague. Je laisse les autres faire ce qu’ils veulent de moi. Et après tant pis. Je ramasse. Ca remplit au moins. Car vide comme je suis là, je risque de me casser entièrement. Et ça, je ne te laisserai jamais faire. Mais c’est dur. Vraiment. 

 

 




« L’amour, ce n’est pas quand on donne tout pour l’autre.
Pas du tout. C’est quand on arrive à se rendre compte
qu’on en fait trop pour l’autre. Et d’y mettre un point. 
Pour qu’au final, ça puisse marcher.
Et ne pas s’oublier soi-même … » 

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