Junkie-A

A Heartbreak

Dimanche 11 décembre 2016 à 18:28

"Le plus difficile dans tout ça c'est de se retrouver seule" 


Entourée de palmiers, sable et soleil, seul le vide reste ancré. Comme si finalement, je n’étais juste plus capable de pouvoir vivre seule. De pouvoir faire mes propres pas. Tu sais mon amour, il n’y a pas un seul jour où je ne parle pas de toi. De nous. D’avant. De nos souvenirs. Et je meurs de nous « survivre ». Je meurs de savoir que Miami reste bien trop loin de moi. Je meurs de savoir que mes seules paroles restent reliées à l’espoir de te retrouver un jour. Tu es parti et tu as emporté une partie de mon coeur avec. Je t’avais donné la clé, et tu n’as pas su me la rendre. Le vide à emporté tout sur son passage. Mon coeur n’a jamais été autant léger. Mais par contre, le vide est tellement lourd. Tellement. 


Comment a t’on fait pour se détruire à se point ? Ressentir ce vide est tellement angoissant. Et, comme je te dis, je meure de nous survivre vraiment. Je ne sais plus rien faire sans toi. Tout me fait penser à toi. 


http://junkie-a.cowblog.fr/images/15304297102059424114380148119600774543076621o.jpg 

 

Et aujourd’hui tu m’envoyais des photos de tes vacances… 

Et moi, j’ai pas géré tu vois. J’ai pas géré. 

Dimanche 11 décembre 2016 à 18:22

"Paris"


La tour Eiffel, le TGV, la basilique, le métro, Paris-Orly, les parcs. Notre tout premier voyage. Et moi, tout juste 6 ans après, dans ce même train bondé. La couleur des sièges n’a pas changée je crois. Rien n’a l’air d’avoir trop changé. Sauf toi. Sauf tes doigts dans mes cheveux paille. Sauf ton odeur d’ « Armani ». Sauf ma tête s’endormant sur ton épaule. Sauf mon coeur qui chauffe, chauffe, chauffe. Les papillons ne sont même plus là tu sais. A part quand je pense à toi. Et là, ça fait tellement mal. C’est tellement dur. Comme si une partie de ce que je suis été partie. Je suis presque « démembrée » d’un toi qui n’est juste que trop loin de moi. L’Amérique n’a jamais été autant loin qu’aujourd’hui d’ailleurs. 


Et toi tu disais que ce serait difficile au début mais qu’avec le temps ça passerait. Mais pas du tout putain. PAS du tout. Plus les jours passent et plus tu me manques. Plus tout me manques. Toi, nous, notre ancienne vie, mon moi d’avant. On était vraiment plus beaux ensemble. Vraiment. Alors je ne te jette pas la pierre. Je dois simplement réapprendre à mon coeur à vivre sans toi. Et je crois qu’une greffe est nécessaire. Car à force d’avoir pompé pour deux pendant tout ce temps, il gère plus tu vois.

Alors non, je ne te souhaiterai pas de bonnes vacances. C'est vraiment au-delà de mes forces. Tu m'en demandes beaucoup trop. Car ces vacances ont aurait dues les passer ensemble. Ouais, bordel. Ensemble. Mais toi, t'as tiré un trait à tout ça. Tu m'as laissée plantée là. Je stagne complètement. Les jours passent et se ressemblent. Les jours passent et la seule chose qui augmente c'est le manque. Je suis plus capable de combler les trous. Vraiment plus. alors je décide de partir. Enfin, j'essaie car on va dire que la destination actuelle ne fut pas la meilleure. Ni les musiques à se "couper les veines" dans mes oreilles. Alors je vais dompter ces pavés et ces souvenirs. Je vais les dompter. Car finalement, c'est à Paris que notre histoire à commencé. Et qu'elle va finir. Symboliquement. 




 

Et puis, toi tu disais que je serai malheureuse en restant avec toi.  

Mais, je le suis beaucoup plus sans toi. 



« Punta-Cana »

Dimanche 11 décembre 2016 à 18:16

 « Punta - cana »


Tu sais, j’aurai voulu te suffire. Que tu puisses être sûr un jour que je te plaise juste assez pour que tu te sentes comblé. Mais aujourd’hui ce n’est pas le cas. Et pardonnez-moi si je n’y crois plus vraiment. La distance est censée rapprocher, mais j’ai l’impression qu’elle ne fait que de nous éloigner. Qu’elle m’éloigne tellement de toi. Je ne me souviens même plus de ton odeur et de tes caresses sur moi. Je suis comme exilée de toi. Oui, je suis en exil. Je suis si loin de toi et je n’ai pas le choix. Je brave la douleur. Je m’auto-mutile. 


J’aurai vraiment voulu te plaire, tu sais mon amour. J’aurai voulu suivre ton coeur n’importe où. Le mien est tellement rempli de toi qu’il souffre. Il bat, c’est sûr. Mais sans toi c’est plus dur. Les papillons sont partis. 


 

 

Et aujourd’hui, « punta - cana » est tellement éloignée de « miami ». 

 

Tellement. 


 

Sublime & silence,  Autour de moi tu danses.  Et moi j'oublie 

 C'est à toi que je pense, À ta bouche brûlante,
Quand tu souris

Dimanche 11 décembre 2016 à 18:08

" J'étais junkie-A. J'ai appris à aimer à deux. A tout faire à deux"


Le programme TV, la place dans un lit, les horaires de douche, les places de parc, les vacances, la famille, la place à table, la décoration de l’appart, les sorties, les amis, les goûts musicaux, les fêtes, l’alcool, les sms, les téléphones, les envies, les loisirs, la montagne, la plage, la neige, le soleil, la cuisine, le remplissage du frigo, les photos, la couleur du tapis, les décisions, les secrets, s’apprêter, choisir sa tenue, pleurer, rire, crier, jouir, manger, boire, dormir et aimer. 


 

Et c’est là le problème. 

http://junkie-a.cowblog.fr/images/lol2.jpg




Je n’arrive pas à aimer sans toi. T’as décidé de tout casser. T’as pris avec toi la quasi-totalité de mon coeur. Il ne me reste même pas une assez grande partie pour pouvoir m’aimer moi-même. T’as tout embarquer avec toi. Tout. Je n’ai su aimer que toi. Et toi, t’as tout laisser tomber. T’es parti, comme ça. Comme si toutes ces années n’avaient aucun sens. C’est à ça que sa sert l’amour alors ? Ne faire qu’un à deux. Pendant 7 ans. Ne pas avoir quatre mains, mais deux allant dans le même sens. Pour tout réapprendre ? Réapprendre à vivre seul. Parce que oui, je suis redevenue en mode « apprentissage ». Je ne sais plus utiliser mes deux mains à présent. Tu n’est plus là pour m’aider à les diriger correctement. Tu n’es plus là pour guider mes pas sur le bon chemin. Tu n’es plus là pour aider mes yeux à regarder dans le bon sens. J’ai perdu mes repères. Et ça, tu vois, jamais on ne s’y prépare. J’étais bien mieux à deux. J’avais moins peur. 

 

Mais plus peur que toi de se retrouver seule.


 

 

Il y en a des tas des « chous », des « raves » et des « fleurs ». 

 

 

Mais, séparés, ça fait beaucoup moins chou. 



J’ai déjà donné mon coeur moi.

Faut pas trop m’aimer moi. Sinon je panique. 

Dimanche 11 décembre 2016 à 17:51

 Adieu tristesse

 

 

" Dans une indécision la plus totale, tu fus capable de mettre un point ".

 

Je ne sais plus très bien quel jour c’était, on va dire un mercredi (ça fait milieu de la semaine et ça me plaît bien). Je me rappelle encore de quelle manière j’étais habillée, drapée d’un haut blanc à moitié transparent, ma clope fumante dans ma main droite. Toi je ne sais plus. Bref, j’attendais, là, près d’une fontaine, que ma meilleure amie veuille bien finir de travailler pour que l’on puisse encore s’apitoyer sur nos sorts (ouais, à 18 ans, nous ne savions faire que ça). Je t’avais croisé une ou deux fois auparavant, pas plus. Pourtant, avec ta démarche légèrement alcoolisée, tu es passé devant moi ce jour-là. Tu t’es arrêté. Je ne me souviens plus tellement ce qu’on a pu se dire, mais je sais que je me sentais relativement en confiance. Quand j’y repense, tous ces couples qui racontent comment ils se sont rencontrés la première fois. C’est du n’importe quoi. Oui, l’endroit, avec qui, ce qu’on faisait. Mais les premières rencontres ne restent pas dans notre mémoire. C’est juste des souvenirs beaux à raconter (et surtout à moitié inventés). 

 

Je ne vais pas m’y attarder pour l’instant, je risque de vous dégoûter pour la suite.

Mais comme mon coeur est gelé, je ne risque rien. 

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast