Entourée de palmiers, sable et soleil, seul le vide reste ancré. Comme si finalement, je n’étais juste plus capable de pouvoir vivre seule. De pouvoir faire mes propres pas. Tu sais mon amour, il n’y a pas un seul jour où je ne parle pas de toi. De nous. D’avant. De nos souvenirs. Et je meurs de nous « survivre ». Je meurs de savoir que Miami reste bien trop loin de moi. Je meurs de savoir que mes seules paroles restent reliées à l’espoir de te retrouver un jour. Tu es parti et tu as emporté une partie de mon coeur avec. Je t’avais donné la clé, et tu n’as pas su me la rendre. Le vide à emporté tout sur son passage. Mon coeur n’a jamais été autant léger. Mais par contre, le vide est tellement lourd. Tellement.
Comment a t’on fait pour se détruire à se point ? Ressentir ce vide est tellement angoissant. Et, comme je te dis, je meure de nous survivre vraiment. Je ne sais plus rien faire sans toi. Tout me fait penser à toi.
Et aujourd’hui tu m’envoyais des photos de tes vacances…
Et moi, j’ai pas géré tu vois. J’ai pas géré.