Junkie-A

A Heartbreak

Samedi 28 janvier 2017 à 21:40

 
" De Pink Floyd, en passant par Damien Rice et finir par Saez "  

Toi tu sais, j'aurai bien aimé. Ouais, parce qu'on aurait sûrement été très beau ensemble. Et surement heureux aussi. Mais, à force de tout foirer, moi je gère jamais plus rien. Moi j'y peux rien si je suis toujours à l'envers. Alors je bois. Parce que ouais, y a plus que ça à faire. Sortir. Essayer de me trouver un peu jolie. Puis danser, seule la plupart du temps, jusqu'à ce qu'un type inconnu ou non soit trop défoncé pour ne plus se souvenir de ce qu'il est entrain de faire. Oui, m'approcher. Faut bien être taré. Mais en général, le lendemain ils partent en douce. Pas un message, un regard un peu de honte. Mais toi tu vois, t'étais pas comme ça. T'es bien le seul qui avait encore un peu d'attention envers moi. Et moi, j'ai pas l'habitude de ça. Tes lèvres, si proches de moi. Les miennes ne les ont même pas touchées. Et tu t'imagines même pas à quel point je regrette bordel. J'aurai aimé faire péter les papillons dans mon bide pour une fois bordel. Mais ça c'est juste pas fait. Je foire tout, t'as bien vu. Alors quand je t'ai juste demandé si tu voyais toujours l'autre fille, ouais celle qui a partagé ta vie juste avant moi, ben toi t'as juste pas aimé. Alors tu m'as envoyé dans les roses. Et moi les pétales j'en ai ras le cul. Des épines aussi. Putain. 

" Mais moi je veux rien de sérieux ! "
" Non, c'est pas ma copine "

" Bref. Bref. "

Un message. Puis plus rien. 

Mardi 10 janvier 2017 à 0:13

 

«  L'important ce n'est pas ce qu'on a fait de toi mais ce que tu fais toi-même de ce qu'on a fait de toi »


Alors, t’es content ? Tu m’as vraiment bousillée, mais entièrement. Je suis brisée. Je sais même plus qui je suis bordel. Je tiens plus bon. Plus du tout. Et quand je repense à tous ces écrits sur mon coeur en puzzle. S’était encore bien modeste comparé à ce que je ressens aujourd’hui. Il est juste plus du tout collematable. Il manque des tonnes de pièces qui se sont envolées sur ces putains de pavés. On me les écrasent, une par une. Je tente de les ramasser justement, tout doucement. Mais face à tous ces pas, c’est juste pas possible. On me tords les doigts, on me bousille l’estomac. Mes joues ne ressemblent plus qu’à un déluge de sel. La solitude est ma meilleure amie. La remplacer avec tout ce qui bouge n’est pas une solution je sais. Mais c’est celle qui me procure un peu de bien pour l’instant. Mais il a fallu que toi t’arrives. Si j’avais su, jamais je n’aurai écris ce message. Au grand jamais j’aurai voulu tout ça. Car au final ça ne me fait que plus de mal que de bien. Ca me confronte à mes plus grandes peurs. Ca me renvoie tout ce que je viens de me bouffer à la figure. Le besoin de réassurance, la confiance en soi, le plaisir de profiter du temps présent. Plus rien. Plus rien t’entends ? J’anticipe absolument tout. Négativement. Et lorsque cela arrive, je gère plus rien. Je ne crois plus en rien. Comment quelqu’un peut s’intéresser à moi ? Comment on peut, du moins, m’apprécier rien qu’un peu ? Je me demande si je suis restée une bonne personne. Je ne me retrouve plus du tout. Je ne suis plus du tout cette fille qui se regarde dans un miroir et qui est fière de ce qu’elle a entreprit. T’as tout mis à la poubelle. Tout. Et moi je suis censée me reconstruire comment après tout ça au juste ? Y’a pas de remède. Y’a pas de baguette magique. Alors non, tu ne me manques pas. Mais c’est moi-même qui me manque. Et c’est ça le plus dur. Croire en moi, c’est plus possible aujourd’hui. Alors j’ai besoin que d’autres croient en moi. Et lui, c’est pas son truc. Et ça sera le truc de personne. 


Alors face à l’ascenseur émotionnel, toi tu mets un frein. T’as bien raison d’ailleurs. Et t’aurai pas dû me ramener chez toi la dernière fois. T’as également encore raison. Sauf que moi tu vois, en face je marche sur un fil. J’essaie de retrouver un quelconque équilibre. Et j’ai peut-être besoin d’un bras pour me tenir. 


« De toute façon on se ré-écrit… Ouais, c’est ça »

Samedi 7 janvier 2017 à 17:12

 «  Ta deuxième vie commence quand tu comprendras que tu n'en as qu'une »

 


J’avais vraiment rien à perdre, vraiment. Et puis te trouver, ce soir-là, dans ce fichu bar, ça m’a juste fais remonter 10 ans de ma vie dans mon bide. Toutes ces fois où je te voyais de loin, oui toi, la belle gueule sur les pavés. Et moi, je ne faisais que regarder einh, parce que jamais au grand jamais j’aurai osé venir t’interrompre. Je n’étais/suis pas autant bien que ça. Et puis je t’ai oublié. Je ne t’avais pas tellement revu à vrai dire. Je savais juste que tu travaillais dans un nouveau restaurant. J’ai fait ma vie. Ma première vie peut-être. J’ai rencontré celui qui passa sa vie 6 ans auprès de moi. Et qui a bien détruit ce qui me restait de coeur. Les puzzles sont toujours sur le tapis rouge. Alors moi, quand je t’ai vu dans ce bar, j'ai pas tellement géré tu vois. Et puis j’ai juste pas osé. Te regarder de loin, j’en avais l’habitude. Et puis voilà que sonne la fin, les lumières s’allument. Et dans ma tête, des « voilà, encore une fois tu t’en prends plein la tronche ». Une cigarette à peine allumée, et une main sur mon épaule. « Bon, tu m’en donnes une ? ». Et c’était toi, la belle gueule à la doudoune bleue claire. Bien sûr, l’alcool aidant, je t’ai tout de suite avoué que j’utilisai des jumelles sur toi depuis presque 10 ans. (Toujours le pieds dans la merde einh, de toute façon…). Le 30/40 sonna malheureusement l’heure et toi t’as pas suivi. T’es resté là. Et moi je m’en suis bouffée les doigts. Alors voilà. Le dimanche suivant je t’ai retrouvé. Sur les réseaux sociaux, ouais c’est pas le top du romantisme mais je n’avais trouvé que ça. Et je t’ai écris. Dans la certitude que tu n’allais rien me répondre, parce que ton statut indiquait « en couple » et parce que j’en valais vraiment pas la peine. Et pour une des premières fois de ma vie, tu m’as répondu. Et tu  m’as laissé une sacré porte ouverte. Et là, moi, j’ai juste encore pas géré. Parce que, ça m’est jamais arrivé, parce que j’y croyais absolument pas, parce que les papillons étaient partis depuis tellement longtemps, parce que mon puzzle traine toujours à terre. Parce que c’était Toi. Alors, moi, ta page ouverte presque 24h/24h, j’y ait incorporé des couleurs. Et j’ai bien regretté, mon natel à travers ma chambre. Et, message de toi. Plusieurs messages de toi. Un RDV. Le lendemain. Non mais pincez-moi je rêve. Je ne mérite pas ça, vraiment. Je ne vais pas y aller, je vais te faire perdre ton temps. Stressée que j’étais, une bière ne m’a pas fait de mal. Et puis, j’y suis arrivée, mais toi t’étais juste pas encore là. Quand on dit que dans ces moments là les minutes deviennent des heures, c’est effectivement le cas. Je n’osais même pas regarder les gens rentrer, au pire ça serait toi et je baisserai bien les yeux. Et t’as finis par arriver (entre temps j’avais peut être choisi l’option de m’évader en discret mais bon…). On a discuter, encore. De tout et de rien. Un verre et une bière. Et là, l’appel de la cigarette est venu tellement fort dans mon cerveau, que j’ai dû interrompre la conversation. Sauf que toi, t’as pas été avec moi. Parce qu’enfaite, tu ne fumes pas. C’était seulement pour venir me parler. Et là, vraiment, j’ai pas gérer. Les papillons m’ont bousillés le bide. Mais littéralement. Mon coeur battait à mille à l’heure. Et je te regardai, parler, parler, parler parce que j’avais vraiment peur que tu me lâches. Alcoolisés, nous nous rendîmes dans un autre bar. Et là, finis les doutes. J’étais bien avec toi, et j’ai l’impression que toi aussi. Mais je voulais vraiment faire les choses bien. Vraiment. Je faisais tellement de merde autour de moi ces derniers temps, que je voulais pas que tu fasses partie du lot des « mecs pour remplacer la solitude qui me détruit ». Alors malgré tes « je crève d’envie de t’embrasser », j’ai tenu. Et c’était dur, mais teeeelllllllement. Mais le simple fait de pouvoir te tenir dans mes bras, sentir ton odeur, et surtout, monter sur la pointe de mes pieds. Ca m’avait suffit. 


Ou pas faut croire. Accompagnée à ton bras, ma nuit de « bousillage de bide » venait de commencer. Et putain, jamais j’aurai voulu me casser de ce lit. Alors me faire réveiller avec une reprise de « bang bang », un torse nu, et toi me souriant, ça m’a vraiment bousillée. Parce que, réellement, je gère pas du tout ton absence. Alors j’écris de la merde. J’essaie de me protéger aussi. Mais tu n’imagines même pas à quel point t’as laissé ton empreinte. 



 

 

« - Et toi tu sais pas dans quoi tu t’embarques » 


« -  Mais toi non plus » 

Mercredi 4 janvier 2017 à 23:25

" Ahhh. Sors de là "

Alors c’est ça ? C’est soit on se retrouve complètement seul et c’est tout à fait normal ou on essaye de se reconstruire tant bien que mal avec quelqu’un d’autre mais on culpabilise ? C’est ça le choix à faire alors ? Est-ce-que finalement il y a un temps à tout ça ? A toute cette merde putain. A se faire larguer, du jour au lendemain, à se sentir seule, d’un coup. De ramasser des portes et des portes dans la tronche. Pour qu’un jour tu rencontres enfin quelqu’un qui en vaut certainement plus la peine que toi. Et culpabiliser. Ne pas s’autoriser à ça. Putain. C’est pas juste bordel. Plus jamais je m’autoriserai à aimer quelqu’un. Plus jamais tu  m’entends ? Parce que ça fais vraiment trop mal. 


« Je ne sais plus si j’ai mal ou si c’est l’habitude, d’être toujours celle qui chiale et qui se prend tous les murs. Je ne sais plus si j’ai froid ou si c’est le vide qui me glace les os et puis les doigts quand ça devient trop déguelasse. Je sais plus si je veux mourir ou si je veux croire toutes ces conneries que je me raconte pour dormir et sortir de mon lit. Je ne sais plus si je cicatrise ou si je pisse encore le sang. Si je suis moi, si je me déguise. Je  ne sais plus si je suis foutue, ou si je vis effrontément. Suis-je malheureuse ? Je ne sais même plus si je recule ou vais de l’avant. Je ne sais plus si c’est ta voix qui me donne la nausée au réveil ou si c’est le gris au dessus des toits. Je ne sais plus si j’ai peur ou si je ne crois plus en rien. Si mes larmes coulent sur ton coeur. Si mes rires brûlent dans tes mains. Je ne sais plus si c’est normal d’avoir le coeur trop haut, qui se soulève dans mes entrailles et bousille mon cerveau. Je ne sais plus si je suis trop moche ou si c’est ce foutu miroir qui me brise en morceaux et m’écorche l’estime et le regard. Je ne sais plus si sur ta langue il te reste un peu de mon amertume, si je coule ou si je tangue entre la mer et l’écume. »

 


 

« Est-ce-qu’être heureux en vaut la peine ? »

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast